Détails

Huile sur toile

Monogramme "E.C." - Au dos étiquettes d'expositions

42,8 x 45,7 cm

Provenance

coll. Patrick Derom, Bruxelles

Exposition

"Néo et post-impressionnistes belges dans les collections privées de Belgique" Musée Tavet/Musée Pissarro, Pontoise 1990, no. 12
"Het impressionisme en het fauvisme in België" Museé d'Ixelles 1990, cat. no. 76, p. 154 ill.
"Artistes belges en 1914-1918" Musée Ianchelevici, La Louvière 1998

Littérature

"L'impressionnisme et le fauvisme en Belgique" Serge Goyens de Heusch, Mercatorfonds, Anvers 1988, p. 231 ill.

Commentaire

Par tous les temps

Dans la période 1916-1919, l'activité artistique d'Emile Claus prend son envol lors de son séjour à Londres. Un tout nouvel artiste s’épanouit aux bords de la Tamise, qui sait dès lors apprécier l'attrait de la ville. Auparavant, il aimait surtout la campagne, la Lys et les impressions de la nature.

"Il voit depuis son atelier haut au-dessus de la Tamise, la vue changeante de la rivière, et regarde tout cela avec les mêmes yeux joyeux avec lesquels il a vu ses prés et ses champs et la Lys devant sa porte à Astène." (Leo Van Puyvelde 1917).

A Londres, Claus réside dans une atelier-tour avec vue sur la Tamise. Il entre dans une relation intime avec le fleuve, qu'il soumet à des recherches intensives sur la lumière et l'atmosphère. Claus a appris à connaître ses différents aspects en perpétuel changement sous l'influence du soleil, du brouillard et des nuages. C'était un spectacle atmosphérique sans fin qui se déroulait devant lui. Cela l'a incité à changer son technique du pinceau et de la peinture, plus subtile et plus sensible aux touches et aux nuances.

Claus arrive à créer une impression magistrale de l’animation sur le quai de la Tamise. Les cyclistes et les piétons s'aventurent à travers le temps typiquement anglais, défiant la pluie et le vent. Leurs silhouettes, comme celles des arbres et des bateaux, sont voilées par la bruine et la pluie. La surface humide reflète les ombres. Des panaches de fumée flottent sur le vent au premier plan. C'est la suggestion des conditions atmosphériques, et non leur représentation littérale, qui rend le tableau merveilleux. Quelques tons clairs verts et jaunes équilibrent la palette de couleurs.

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